Banksy La Petite Fille au Ballon
Vous êtes un amoureux des arts contemporains et vous vous intéressez à La Petite Fille au Ballon ? Eh bien, nous aussi, nous sommes passionnés par le street art, plus précisément par les œuvres de Banksy.
La Petite Fille au Ballon est un ensemble de tableaux peints par Banksy. Pour entrer dans les détails, le tableau représente une fillette en train de tendre sa main vers un ballon qui a la forme d’un cœur. Cette œuvre est apparue pour la toute première fois en 2002. Une version ultérieure est apparue et a été vendue en 2018. Peu de temps après, elle s’est auto détruite devant les yeux stupéfaits des acheteurs.
Dans ce qui suit, vous découvrirez :
- Le sens et la signification exacte de La Petite Fille au ballon
- Comment elle a été vendue et aux enchères ainsi que les détails de son auto destruction
- Les œuvres de Banksy en Palestine
À la fin de cet article, vous aurez découvert l’intégralité de l’histoire qui se cache derrière La Petite Fille au ballon, de sa création à son auto destruction.
I) La petite fille au ballon Banksy : signification
Ce peintre se plaît à garder son identité secrète ; du coup, personne ne sait véritablement qui il est. Toujours est-il qu’il se fait appeler Banksy et serait de nationalité britannique. Il est connu dans le monde pour son style urbain satirique encore appelé Street art. Il se sert de la peinture pour véhiculer des messages qui mêlent souvent la poésie, la politique ou encore l’humour. Ses graffitis sont des images sous fond d’humour, souvent combinées à des slogans. Ses personnages sont divers : enfants, célébrités, personnes âgées, policiers, soldats, singes ou encore des rats.
La Petite Fille au Ballon est l’une des œuvres les plus populaires de Banksy. Nous vous proposons de découvrir l’analyse descriptive que nous en avons faite. Vous pouvez découvrir toutes les autres créations artistiques de Banksy dans l'article Top 50 des oeuvre de Banksy.
A) Banksy La petite fille au Ballon : message
La Petite Fille au Ballon est l’une des œuvres les plus populaires de cet artiste. Le tag a été réalisée la première fois en 2002 dans les rues de Londres. C’est sur un escalier à la vue des personnes qui se promenaient que Banksy a réalisé ce chef-d’œuvre en se servant de pochoirs.
Il s’agit d’une petite fille vêtue d’une robe en noir et blanc, qui tend sa main en direction d’un ballon (qui s’envole) de couleur rouge ayant la forme d’un cœur. À droite de la fillette et à la même hauteur que le ballon, l’on peut lire l’inscription ʺThere is always hopeʺ, une manière de dire qu’il y a toujours de l’espoir.
Par cette œuvre, Banksy a voulu passer le message selon lequel même lorsque tout semble perdu, il ne faut jamais baisser les bras, car il y a toujours de l’espoir. Il a eu à modifier sa fillette pour différentes occasions. En 2014 par exemple, le graffeur de Bristol avait reproduit son dessin en mettant un voile sur la tête de la fillette. C’était une manière pour lui d’apporter son soutien à la Syrie.
À l’occasion du 3ième anniversaire de la guerre en Syrie qui avait fait pas moins de 140 000 morts, Bansky avait dévoilé sa dernière œuvre : La petite fille voilée au ballon. C’était pour lui une façon de rendre hommage aux 9,3 millions d’individus qui avaient perdu leur foyer et leur maison depuis que la guerre civile avait commencé.
Son mouvement s’est très rapidement étendu au point où lors de chaque rassemblement, plusieurs ballons (rouges) étaient gonflés et voltigeaient en hommage aux nombreuses victimes de la guerre en Syrie. De nombreux acteurs ont soutenu cette campagne en se filmant avec ce fameux ballon rouge. La popularité de cette fillette n’a cessé de s’étendre au fil des années.
B) Banksy La petite fille au ballon : analyse
Plusieurs sondages ont révélé que cette œuvre de Banksy a connu une telle notoriété qu’elle a détrôné les plus grands classiques. Elle purement et simplement devenue l’œuvre d’art préférée des Britanniques. Elle devance The Hay Wain (John Constable – 1821), le Singing Butler (Jack Vettriano – 1992), et The Figthng Temeraire (J.M.W. Turne - 1838).
Il y a encore quelques mois, ce pochoir a été adapter par son auteur pour essayer de contrer la fameuse campagne pour le Brexit. Banksy a reproduit sa célèbre fillette, tendant la main vers un ballon qui portait les couleurs du Royaume-Uni.
II) La petite fille au ballon : enchère
La Petite Fille au Ballon est tellement célèbre qu’elle a bien évidemment suscité la convoitise des plus grands et les plus riches collectionneurs du monde. Une reproduction authentique de l’auteur a fait l’objet d’une vente aux enchères, laquelle ne s’est pas bien achevée pour son acquéreur.
A) Une vente aux enchères historique pour Banksy
Banksy a toujours été contre les activités de vente et d’achat des œuvres d’art. Il estime que les collectionneurs y mettent de très grosses d’argent, qui pourraient être utilisées autrement et aider des millions de personnes. Après de nombreuses sollicitations, le mystérieux street artiste britannique a accepté de reproduire son œuvre pour la mettre aux enchères.
Le 05 octobre 2018, la vente en question s’est tenue à Londres chez Sotheby’s. L’œuvre en version peinte sur papier à l’acrylique et à la bombe a été vendue pour la modique somme de 1 042 000 livres sterling, soit environ 1 200 000 euro. Une somme record à cette époque pour le tagueur de Bristol qui n’avait jamais vu une de ses œuvres se vendre à un tel montant. Tout aurait pu bien se terminer pour l’acquéreur, mais voilà, un fait aussi inattendu que subite s’est produit.
B) L’œuvre de Banksy qui s’auto détruit
Juste après le coup de marteau qui symbolise la fin de la vente, un fait inattendu s’est produit sous les yeux stupéfaits des nombreux spectateurs de cette vente : la toile de la petite fille s’est (presque entièrement) auto détruite. La stupéfaction a gagné l’assemblée qui était présente ce fameux 05 octobre 2018.
Alex Branczik, l’un des responsables de la maison d’enchères avait écrit dans un communiqué : "On dirait qu'on vient de se faire Bankserʺ.
Banksy en personne a commenté ce coup sur Instagram. En légende d’un cliché de la peinture, il a ironiquement écrit ʺGoing, going, gone…ʺ, une manière de dire ʺAdjugée, adjugée, disparue…ʺ.
Comme nous l’avons dit plus haut, l’artiste a eu à critiquer ouvertement l’establishment ainsi que le marché contemporain. Dans une vidéo baptisée ʺShred the loveʺ et postée sur son site web, il a expliqué en détail la conception de ce mécanisme et a démontré que pendant les essais, la peinture s’était entièrement autodétruite.
S’il a voulu par là, passer un message, eh bien il n’a pas réussi étant donné que son tableau déchiqueté vaut plus du double de sa valeur initiale. Ceci a été boosté par l’ampleur planétaire qu’a prise cet événement.
III) Banksy La petite fille au ballon : Palestine
Au courant du mois de juillet 2005, Banksy va en Cisjordanie, dans le but de marquer son désaccord contre le mur de Gaza. Le graffeur réalise alors et de manière clandestine, neuf fresques murales sur le territoire palestinien et ceci sous les regards médusés des soldats qui bien que très tendus, le laissent faire en braquant des fusils sur son équipe. En effet, pour réaliser ces œuvres, Banksy s’est fait accompagner par plusieurs artistes de rue à l’instar de Ron English. Cette intervention s’est faite sans l’autorisation des autorités. Pour éviter de recevoir des balles, Banksy et son équipe ont choisi d’agir en plein jour de manière à être identifiée comme des touristes. Nous vous plongeons dans cette œuvre baptisée "Santa’s Ghetto".
Le mur de séparation en question se nomme le West Bank. Du côté de la Palestine, il est appelé le mur de la ségrégation ou mur de l’apartheid. Du côté d’Israël, il est appelé le mur de sécurité.
A) Banksy et mur de Palestine : les œuvres du mur
Le projet baptisé "Santa’s Ghetto" est en fait un message d’espoir que Banksy a voulu adresser aux populations civiles. Ces fresques bien que parfois provocantes, ne sont pas explicitement sujettes à polémique dans la mesures où elles sont non-violentes et représentent un hymne à la paix. Elles ne prennent tout leur sens que dans ce pays, elles sont donc IN SITU. Autrement dit, en dehors de ce contexte, les graffitis perdent leur signification.
ʺBeach Boysʺ
Banksy y a peint 9 peintures au pochoir tout le long de ce mur. La plus célèbre est de loin la peinture baptisée ʺBeach Boysʺ. L’artiste a fait ressortir un trompe-l’œil, c’est-à-dire un faux trou dans le mur qui montre un paysage idyllique composé de plusieurs palmiers qui surplombent une plage (de sable fin) ainsi qu’une mer turquoise. Ces 2 espaces que sont celui de l’œuvre ainsi que celui qui est représenté dans l’œuvre, se confrontent. L’artiste britannique a voulu les opposer afin de critiquer l’existence même de ce mur ainsi que le droit à toute personne à espérer un meilleur avenir.
Juste en dessous de ce graffiti, sont représentés deux enfants qui regardent vers les spectateurs. Contrairement au paysage vu à travers le trou qui est en couleur, les enfants sont en noir et blanc. L’un est debout tandis que l’autre est à genoux. Ils tiennent des sceaux et des pelles qui rappellent les objets indispensables qu’on utilise sur une plage, mais voilà, cette plage leur reste inaccessible d’autant plus que le trou qui aurait pu leur permettre de s’y rendre est trop haut par rapport à eux. Ce qui est intéressant à remarquer est le fait que la représentation de ces garçons est à la fois simplifiée et malmenée : ils ont un aspect assez fantomatique.
Outre cette peinture, l’on peut également retrouver sur ce mur des peintures telles que la ʺGirl Frisking a Soldierʺ qui représente une petite fille en train de fouiller un soldat. Cette peinture a été réalisée en face du Jacir Palace, non loin du Gilo 300, un point de contrôle qui marque la frontière entre la Palestine et Israël.
LʺArmored Doveʺ qui représente une colombe qui apporte la paix et qui arbore un gilet pare-balles. Elle se trouve à l’extérieur du bâtiment qui abrite le Centre du patrimoine palestinien.
L’ʺAngel Sprinkling Heartsʺ qui représente un ange en train de saupoudrer des cœurs de couleur jaune. Il est situé non loin de l’hôtel Ararat, à Bethléem.
Le ʺFlower Throwerʺ qui symbolise un homme en noir et blanc train de lancer un bouquet de fleurs (signe de paix et d’espoir) en couleur. Il est situé sur un mur qui se trouve près d’un garage au niveau de la route principale de Beit Sahour.
B) Le street Art de Banksy Palestine : Les autres œuvres
Le ʺSanta’s Ghettoʺ n’est pas le seul projet qu’a réalisé Banksy en Palestine. Il a réalisé d’autres peintures qui ont des échos internationaux. Nous en avons retenu les deux, qui à notre sens, ont eu le plus de portée dans le monde.
ʺLa crèche de noëlʺ
À quelques jours de la fête de Noël en 2019, Banksy avait peint une crèche de Noël sur un mur. Des petits pans de mur où plusieurs tags appelaient à l’amour et la paix servaient d’arrière-plan à cette crèche. L’on peut également reconnaître des personnages bibliques tels que Jésus, ses parents Marie et Joseph, ainsi qu’un âne et une vache. Au dessus de leurs têtes se trouve l’impact laissé par un mur et faisait penser à une étoile dans le ciel.
Accrochez la petite fille au ballon sur vos murs
Comme vous avez pu le constater, Banksy est un artiste qui lutte à sa manière contre la guerre et la violence faite à certains peuples, dont le peuple palestinien. Son caractère qui se traduit d’ailleurs dans son street art, contribue à sa légende. Plus il dénonce, plus ses œuvres sont célèbres. Vous pouvez dès à présent accrochez une reproduction de la célèbre petite fille de Banksy sur vos murs.
Vous êtes à présent largement édifiés sur les œuvres célèbres de Banksy, ce célèbre artiste britannique anonyme. Il vous sera aisé de diriger une discussion avec vos compères, passionnés de ses œuvres.